Les rapaces à Loucrup

et dans les environs

Le Milan royal

Visible à Loucrup, on le confond souvent avec la buse. Plutôt mauvais chasseur, il ne dédaigne pas les charognes. Le Milan royal est en partie sédentaire et peut passer l'hiver dans notre région. Il a deux grandes taches blanches sous les ailes.

1 - Les rapaces diurnes à Loucrup

La buse variable

La buse émet en vol un cri caractéristique. La femelle dépose ses oeufs au mois d'avril dans un nid au sommet d'un grand arbre.

Milan ou Buse ?

Pour le savoir, il suffit d'observer la queue. Si elle est fourchue, c'est un Milan !

Le Milan noir

Sa queue est un peu moins fourchue que celle du Milan royal. C'est un oiseau migrateur qui revient à Loucrup fin février - début mars. Sa migration s'effectue très tôt (de fin juillet à fin septembre).

Le faucon crécerelle

Le plus commun de nos petits rapaces est volontiers sédentaire. C'est un spécialiste de la capture de petits mammifères au sol. On le reconnaît facilement à sa technique de vol sur place appelé « vol du Saint-Esprit ».

Le Busard Saint-Martin

Avec un nom pareil, ce rapace se devait d'habiter à Loucrup (Saint-Martin est le saint patron du village...). Il est plus petit que la buse variable. Il n'est pas très abondant donc si vous l'apercevez, observez-le bien !

Le vautour fauve

Charognard bien connu et habitant la montagne, le vautour fauve s'aventure quelquefois jusqu'à Loucrup où on l’aperçoit de plus en plus souvent. Son oeuf unique pondu en février est couvé alternativement par le mâle et par la femelle pendant deux mois.

Le vautour fauve à Loucrup !

Vautour égaré (en 2005) venu demander l'hospitalité à Loucrup, chez le Maire évidemment (M.Gignoux, route de Visker, qui a eu l’amabilité de nous envoyer ces deux clichés). Affamé, c'était un vautour apprivoisé qui venait de la volerie de Rocamadour ! Prévenu, un fauconnier du Donjon des Aigles l'a récupéré sans difficulté et l'a restitué à son propriétaire dont le nom figurait sur la patte baguée.

2 - Les rapaces nocturnes à Loucrup

La chouette effraie

La dame blanche, c'est ainsi qu'elle est nommée parfois, a longtemps fait travailler l'imagination des hommes. Ses soufflements rauques sont à l'origine de nombreuses histoires de revenants dans les églises...

La chouette hulotte

La chouette hulotte ne se laisse pas impressionner du fond de son arbre creux si elle doit défendre ses petits : elle n'hésite pas à attaquer les intrus ! C'est elle que l'on entend le plus souvent hululer au fond des bois. Hou! Hou !

La chouette chevêche

C'est le seul rapace nocturne qui se laisse facilement observer de jour. Au printemps et en été, elle consomme énormément d'insectes. Elle mange plus de petits mammifères en automne et en hiver.

Le hibou moyen-duc

C'est le plus commun de tous nos hiboux mais il est tout de même rare d'avoir la chance de l'observer. Non, le hibou n'est pas le mâle de la chouette ! Ce sont des espèces différentes... On reconnaît les hiboux grâce à des petites plumes qui lui dessinent comme des oreilles. Le moyen-duc niche sur les branches des arbres et presque jamais dans les arbres creux.

Les Pyrénées - Aigle quittant son aire.

Vautour fauve des Pyrénées, capturé le 15 juillet 1904 au Pic Long par M. Lucas-Pezon.

3 - Les rapaces dans les Pyrénées

Les oiseaux rapaces ont toujours fasciné les hommes comme en témoignent ces cartes postales. Longtemps pourchassés, ils sont aujourd’hui protégés et c’est heureux.

Les Pyrénées abritent dans la haute montagne les plus beaux et les plus grands rapaces de France, notamment les vautours percnoptère et gypaëte barbu (dit « casseur d’os) mais aussi l’aigle royal.

Lors de vos randonnées en montagne, pensez à lever régulièrement les yeux vers le ciel. Petit à petit, vous apprendrez à les reconnaître.